Nos sentiments humanistes vont vers les victimes de ce conflit armé, une guerre d’occupation qui perdure sous différentes formes depuis soixante-dix ans. L’émotion est intense et compréhensible d’autant que le nombre de victimes actuelles se rajoute aux 60.000 morts du côté palestinien et aux 6.000 du côté israélien (chiffres de l’ONU).
Le Parti de Gauche se situe du côté des peuples opprimés et en l’occurrence des Palestiniens niés dans la reconnaissance de leurs droits nationaux depuis de trop nombreuses décennies.
L’instrumentalisation du Hamas contre l’Autorité palestinienne se retourne maintenant contre toute la société israélienne.
Israël vit depuis 40 mois une crise politique sans précédent. De plus, le divorce politique est larvé entre le ministre de la Défense et Nethanyaou qui privilégie la protection des colonies. L’ancien directeur du Mossad, lui, caractérise la situation en Cisjordanie d’Apartheid.
Le Hamas a profité de tous ces éléments pour se lancer dans une opération sur le sol israélien sous la forme d’une fuite en avant touchant des centaines de civils, ce que nous dénonçons.
Pour que la violence cesse, l’humiliation des Palestiniens et la colonisation doivent cesser.
Nethanyaou somme deux millions de Gazaouis de partir sous les bombes. Mais où ?
Pas de justice, pas de paix possible.
Le Parti de Gauche appelle à un cessez-le-feu immédiat, et à une solution politique urgente, sous l’égide de l’ONU et du droit international, pour le respect des résolutions de l’ONU et des droits nationaux des Palestiniens.
D’urgence, il s’agit de la résolution 1860 concernant la levée complète du blocus de Gaza et la résolution 2334 contre l’occupation israélienne. Cette exigence est d’autant plus fondée que l’État d’Israël a été construit par une décision des Nations Unies.
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